deadly disease
il leur avait suffit d'attendre le bon moment, le bon jour. il leur avait suffit d'être patients, le doigt prêt à presser l'interrupteur — il leur avait suffit de compter jusqu'à trois et elles étaient sorties l'instant d'après, avaient avalé un nombre horrifiant de vies. s'étaient emparées des familles et les avaient déchirées d'un coup de croc, avaient disloqué des liens et brisé des coeurs en l'espace de quelques secondes. il leur avait suffit d'un souffle pour faire exploser la capitale, bombes enterrées des années — des siècles ? — plus tôt sous le sol de nausicaa.
il leur avait suffit d'un battement de cil, mais ça ne lui avait pas suffit.
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plan à 3 // (WOLF + HIDE)



» plan à trois // ( WOLF + HIDE )

Les rues ravagées ; il ne restait plus que des décombres, souvenirs appartenant au passé.
Passé qui remonte à pas si loin, en moins de temps qu'il n'en faut pour détruire un quartier. Le temps de tout effacer, sans balayer derrière.
Laissant Romana revenir sur ces lieux ; ressasser le passé tout en admirant la ville se déconstruire – oh ce que le chaos pouvait être séduisant dans ses rêves, mais beaucoup moins beau lorsqu'il la touchait de près. Et si seulement elle était là en touriste ; juste là pour regarder l'horizon changer de forme au fur et à mesure des batailles et des conflits dans les rues (sans être vue).
L'idée était tout aussi séduisante que l'anarchie mais hélas, c'était trop risqué (surtout pour elle) de venir en ces lieux.

Alors pourquoi revenir ? À part pour se faire du mal, à part pour voir son ancien quartier sous un œil nostalgique... Il fallait être maso ou complètement emo pour apprécier la vue de la souffrance qui se lisait dans ces rues.
Ses yeux fixaient le sol et ses débris, encore présent sur les lieux car personne n'avait encore rien reconstruit. Un décor désolant mais peut être pas digne des mauvais films apocalyptiques qu'elle avait pu regarder, non c'était plus semblable à ces photos prises dans des lieux abandonnés où elle avait rêvé d'aller (à la recherche de coin louche où traîner). Mais elle n'avait pas vraiment le cœur à rêvasser, ni même à penser.
Mécaniquement, son corps se penchait sur vers le sol, saisissant au vol un objet. Elle le glissait dans sa poche puis repartait.  

( boite d'allumettes enroulé soigneusement dans du scotch ; pour protéger son contenu : couteau suisse et carte d'identité et une photo, flouté au fil des années elle avait perdu de sa netteté. Lointain souvenir (bien loin de cette ville) d'une famille.  Son petit kit de survie emballé était resté là où elle l'avait perdu (elle avait tout perdu) )

Abaissant sa capuche devant ses yeux, elle marchait. Aussi vite qu'elle pouvait.
Sans se retourner, ni même tourner la tête sur les côtés. Pas une seule fois. Perdue dans ses pensées ; prenant conscience du danger – son corps évitait toute personne qu'elle pouvait croiser dans ces rues désolés tandis que son esprit lui faisait songer à son inconscience. L'imprudence qui l'avait amené ici ( pour des souvenirs ) - son seul objectif était désormais de repartir.
Elle quittait ces quartiers inanimés pour revenir aux rues plus peuplé ; quelque passants sur son chemin, des gens pressés mais pas autant qu'elle.

Elle avait l'impression de fuir (une seconde fois)
Elle marchait si vite qu'elle donnait presque l'impression de courir
Elle regardait ses pieds
Elle
sortait de ses pensées.
Percutée, touchée.
Pardon
puis elle levait les yeux.

L'espoir de s'en aller sans dire au revoir, c'était trop tard.
Elle avait croisé son regard.
Des yeux qu'elle connaissait beaucoup trop, mais qu'elle ne pensait pas revoir.

Wolfgang

En face d'elle,
elle lui offrait son regard ; ses yeux (sa surprise)
Incapable de partir.
(sans rien lui dire)

Wolf, depuis quand...t'es unijambiste ?

Ses yeux rapidement avaient quitté les siens, passant à autre chose. Elle portait un regard jugeur (pour changer) sur lui. Lui tout entier, de la tête au pied.
Les choses avaient changés, depuis son départ.

–FLEUR✿


hrp:
Dim 25 Sep - 16:49
Romana
105
183
05/08/2016
Empathie inversée
hybris

 w/ roma & hide ; je suis la drama queen
it's a dark
philosophy
Trois heures se sont écoulées depuis qu'il est entré dans la capitale et il n'est pas perdu non mais le brun tourne en rond inutilement, imperturbable, le visage grave comme absorbé par une pensée trop importante alors qu'il se contente en réalité de monologuer intérieurement à propos de tout ce qui ne va pas chez les autres. Trop centré sur lui-même pour remarquer qu'il est déjà passé une bonne vingtaine de fois devant les ruines de cette allée sombre qui n'inspirerait aucune confiance à quelqu'un d'autre, quelqu'un d'autre que lui qui est parfaitement à sa place dans ces ruelles glauques.

D'ailleurs, la capitale détruite n'est pas une source de tourment pour lui mais plutôt d'insatisfaction et de colère, ça ne fait pas longtemps qu'elle est ainsi et déjà il est saoulé de toujours voir ces mêmes décombres qui ne le font plus jubiler mais le rendent plutôt mélancolique et il aimerait pouvoir retrouver ses rues animées d'avant afin de pouvoir les détruire encore une fois.

Oui, pendant un certain temps il a pensé que tout était parfait, mais il regrette maintenant parce que rien de tout ça n'est assez. Cette boule, au fond de sa gorge, qui ne veut pas disparaitre, c'est le sentiment d'avoir échoué. Pourtant, tout le monde semble heureux, mais lui n'est jamais satisfait.

Il aura pris son temps pour revenir ici faire le constat du malheur qu'ils ont infligé aux autres, alors il devrait peut-être dormir en ces lieux ce soir, histoire d'en profiter encore un peu, mais il commence à faire froid et ce qui reste de ses jambes est engourdis, d'ailleurs cette ambiance lugubre ne le réjouis plus et il n'aspire plus qu'à rentrer chez lui subir sa routine monotone loin de ce travail inachevé et peut-être mourir dans son sommeil mais il sait que ça n'arrivera pas et que ça ferait trop plaisir à tous ceux qui le méprisent.

.

Sur le chemin du retour, on le bouscule. Normalement les gens fuient dans ces moments-là, elle s'éternise. Lorsqu'elle ouvre la bouche, il sort de sa rêverie et se retrouve dans le monde réel, face à une hybris qu'il n'a pas de mal à reconnaître. Il est rare pour le brun de croiser des gens pour lesquels il n'a pas vraiment de ressenti, des ((amis)). Il regarde sa prothèse, puis la regarde elle et l'espace d'un instant il sent comme une once de malaise, de tristesse écoeurante qui pèse sur sa nuque.

tu me connais je voulais faire l'intéressant.

Ça fait longtemps qu'il n'a pas parler à quelqu'un, le brun sait encore comment être sociable mais sa voix est un peu rauque et même s'il sourit comme si on lui avait greffé une paire de nichons ses yeux sont ternes et sans émotion.

Il hésite à partir mais se lance avec un qu'est-ce que tu fais là ?, pas que l'idée d'une interaction sociale soit si plaisante, mais ça l'intéresse vraiment puisque la capitale appartient maintenant à l'alliance entrorado.

Mer 30 Nov - 23:49
Wolfgang
277
286
04/08/2016
23
entropy
plan à 3 // (WOLF + HIDE)
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