axis 3.0 : who is in control ?
La terre. détruite. dévastée. polluée par l'homme, jusqu'à ce qu'elle puisse à peine produire de quoi nourrir sa progéniture ; les animaux sont devenus des restitutions biologiques, créées par l'être humain et pour l'être humain. la nature s'est faite dévorée par sa plus incroyable créature, tant et si bien qu'à elle seule, il lui était impossible de lutter. c'est pourquoi le panthéon est intervenu. de zeus jusqu'à hadès, en passant par aphrodite et la sévère athéna - tous se sont concertés pour parvenir à une conclusion : c'est une fois au bord du gouffre que l'homme évolue.
alors ils l'ont poussé, pour qu'il s'aperçoive de l'enfer qui l'attend s'il continue sur sa lancée. les dieux ont maudits l'homme, le rendant incapable de procréer ; d'exister, sur le long terme. ce que les dieux n'avaient pas prévu, c'était l'intervention de l'un de leurs confrères qui, mécontent de leur décision, manipula la sentence. chaque être humain maudit développera, à la puberté, des capacités qu'aucun homme n'est censé développer - pour former un mutant, une créature proprement supérieure à sa race. un monstre.  suite.
il leur avait suffit d'attendre le bon moment, le bon jour. il leur avait suffit d'être patients, le doigt prêt à presser l'interrupteur — il leur avait suffit de compter jusqu'à trois et elles étaient sorties l'instant d'après, avaient avalé un nombre horrifiant de vies. s'étaient emparées des familles et les avaient déchirées d'un coup de croc, avaient disloqué des liens et brisé des coeurs en l'espace de quelques secondes. il leur avait suffit d'un souffle pour faire exploser la capitale, bombes enterrées des années — des siècles ? — plus tôt sous le sol de nausicaa.
il leur avait suffit d'un battement de cil, mais ça ne lui avait pas suffit. suite.