deadly disease
il leur avait suffit d'attendre le bon moment, le bon jour. il leur avait suffit d'être patients, le doigt prêt à presser l'interrupteur — il leur avait suffit de compter jusqu'à trois et elles étaient sorties l'instant d'après, avaient avalé un nombre horrifiant de vies. s'étaient emparées des familles et les avaient déchirées d'un coup de croc, avaient disloqué des liens et brisé des coeurs en l'espace de quelques secondes. il leur avait suffit d'un souffle pour faire exploser la capitale, bombes enterrées des années — des siècles ? — plus tôt sous le sol de nausicaa.
il leur avait suffit d'un battement de cil, mais ça ne lui avait pas suffit.
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welcome insanity ; goodbye reality Δ FENRIR

MAIN THÈME — Vague de fumée qui virevolte dans le climat ambiant de la pièce, odeur âcre laissant l'intérieur de la bouche pâteuse à chaque barre que le brun ose tirer de ses lèvres plissées ; c'est affalé dans son canapé en cuir que le jeune homme daigne se perdre un peu dans les limbes de son esprit. Personne à faire chier aujourd'hui, personne à qui soutirer un peu plus de blé ; non, aujourd'hui Cheshire ne ferait craindre personne, aujourd'hui, il resterait sagement chez lui, à attendre que son ennui passe d'une façon ou d'une autre. Les courses avaient été faites la veille pour lui éviter justement de sortir en cette journée merdique ; aujourd'hui, on est vendredi ; vendredi tout est permis ; mais lui n'a le cœur à rien en ce dernier jour de semaine. Soupir long et las, sa tête part en arrière, se cognant à l'accoudoir du canapé, fumant sa clope et se mêlant à ce qui s'en échappe avec certains de ses membres. Que c'est bon de pouvoir s'évaporer ; que c'est bon de pouvoir partir en fumée ; est-ce qu'il se sent puissant Cheshire ? Oh bon sang de dieu que oui. Son téléphone sonne, mais le jeune homme ne daigne pas décrocher, trop blasé pour avoir la foi de bouger ; qu'il est bien à se conforter dans sa flemme ; qu'il se sent bien à ne rien foutre de sa journée, aujourd'hui, c'est « day off » ; aujourd'hui, on peut le considérer comme mort ; mais il vérifie quand même qui l'appelle ; car un Jack a des responsabilités et après tous les efforts qu'il avait fait pour en arriver là, hors de question d'se faire recaler..

Rien à voir avec le boulot, non ; juste une personne qu'il avait oubliée ; et quand cette personne appelle, Cheshire en appelle une autre à son tour. Alors, c'est avec nonchalance qu'il tape sur le clavier d'son téléphone, avant de se raviser ; appeler, ce n'est pas pour lui ; les sms c'mieux après tout. T9 activé, il commence donc à rédiger son message ; un message au bro d'la famille.

« Yo Bro ; bien ou bien ? Si tu fais rien ce soir ramène toi, j'ai d'quoi boire et d'quoi passer une bonne soirée posée si ça t'intéresses. »

Rien de plus, rien de moins ; Cheshire est comme ça ; il évite de se prendre la tête avec des futilités, évide de cogiter quand ses sens ne sont pas en éveille ; comme perpétuellement endormis ; une pente raide. Cigarette écrasée dans le cendrier, une nouvelle se fait pourtant dégainer du paquet avec une rapidité déconcertante. Il ne sait pas si le best va s'ramener ou même répondre ; parce qu'il est comme lui, un fantôme qui apparaît et disparaît de la vie des gens quand cela lui chante ; alors le jeune homme enfonce son dos un peu plus dans son canapé, augmente le son de la musique, vérifie que tout est en ordre et perd son regard dans les quatre coins des murs d'son salon ; mais c'est alors que la torpeur le guette, le rappelle à lui comme le ferait Morphée s'il entrait dans la pièce ; et c'est dans un nouveau silence de plomb après avoir éteint ses basses que le jeune homme se perd dans les limbes du sommeil.

Dans le monde onirique, les cauchemars sont beaucoup plus fréquents que les rêves, on croit un temps que tout va bien se passer, que ça commence comme un joli film avant de se transformer en un putain de drame. Tout commençait bien pour lui, tout allait bien ; une plage, de l'eau bleue, du soleil ; pourquoi tout devient alors naturellement noir ? Pourquoi enfermer entre quatre murs ? Pourquoi du sang parterre ? Pourquoi un revolver à ses pieds ? Pourquoi un corps ? Et ce mot laissé en suspend, cette fameuse question.

Pourquoi ?
P o ur quo i ?
P O U R Q U O I ?

Un réveil en sursaut, un bruit qui le sort de cet enfer sordide ; de cet instant bien morbide. La sueur glisse lentement le long de son échine, la lui glaçant à son passage comme si une lame de rasoir lui déchirait la peau et la sonnette retentit. Le masque est de nouveau placé sur son faciès ; pas de faux-semblant normalement ; mais là, c'est une autre histoire. Les faiblesses sont fêtes pour être caché et non pas dévoilé. Il enlève les cendres de ses vêtements et s'approche avec nonchalance de la porte après avoir recoiffé sa tignasse en bataille.

« J'arrive, j'arrive. » qu'il lâche après avoir baillé, approchant sa main d'la porte et de sa clé, il déverrouille. « Tiens, j'pensais que t'allais m'envoyer un message avant d'te pointer. » et il se gratte le bide en baillant de nouveau ; un bon déchet quand il veut. « Désolé, j'me tapais une sieste, vas-y rentre, fait comme d'hab ; comme chez-toi quoi. »

Et il se repose dans son canapé, au milieu de son bazar ambiant ; au centre de la fumée qui virevolte dans la pièce ; il est chez lui, dans son antre et toi Fenrir, tu viens d'arriver.
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Ven 5 Aoû - 16:28
Cheshire
87
118
03/08/2016
23 ans
transformation en fumée
karma
welcome insanity
goodbye reality
feat. chester ;
code by yam
tu regardes avec un sourire radieux les ombres en face de toi qui s'agitent et se floutent dans le bruit la transpiration et la musique - elles ne cherchent qu'un havre de paix pour se rendre un peu plus euphoriques ; brûler leurs gorges d'un nectar divin que tu t'actives à préparer dans des gestes que tes longs doigts fins couverts par des gants d'un noir sombre maîtrisent à la perfection ; on dirait presque une danse. tu les as vues faire toute la journée ; les oreilles aux aguets, attrapant chacune de leurs paroles dans un joli fauteuil de velours - un sourire doux et quelques plaisanteries et le monde du savoir est à tes pieds. tu travailles dur, fenrir - et tu es las las las las de ce monde de paillettes et d'alcool où tu n'es que simple spectateur
mais quelle place idéale
pour un observateur
r e q u i n
le travail te tue doucement mais sûrement ; tu t'éreintes et te fanes de ces heures de travail qui ne sont pas faites pour toi - tu mérites mieux. même si, au fond, sans l'admettre, tu y prendrais peut-être un certain plaisir ; parce que ça rapporte bien ; parce que l'argent, c'est toi qui le touches du bout de tes phalanges ; parce que c'est toi qui le comptes ; qui le distribues ; et ça te plaie
mais ça n'en reste pas moins épuisant
assumer deux rôles dans un métier
sans compter ta position politique
une épreuve de tous les jours
s o i r
tu fermes le casier qui contient ton uniforme après avoir déposé dans la ferraille le tissus. tu enfiles un simple t-shirt et un jean, balançant une chemise sur tes épaules pour mieux te détourner de l'endroit avec quelques dernières risettes pour la journée
ça y est
c'est le week-end
tu peux enfin souffler
plus de spectacle
les représentations sont fermées
enfin
enfin
enfin
las
las
las
que tu es
tu sors ton téléphone de ta poche pour voir un message et le lire - retrousse tes babines sans mensonge ; tu lèches ces dernières. tu ne prends pas la peine de répondre, te mettant simplement en route, les mains dans les poches et ton casque sur les oreilles pour lancer un rythme qui te tienne éveillé jusqu'à arriver à destination. tu ne sens ton coeur battre que lorsque tu te retrouves devant la porte du métisse, faisant craquer tes phalanges et ta nuque. tu sonnes sans trop de formalités, attendant qu'il trouve.
le voir
à peine
te fait montrer tes crocs
carnassier prédateur
tu regardes sa silhouette familière que tu n'as pas vue depuis trop longtemps ; pourtant c'est toi qui n'a pas donné de nouvelles ((las las las comme jamais)) tu dirais presque à en crever. sa main qui gratte son estomac et tu fixes son visage, tes pupilles se rétractant - oh, vraiment ?
il pense réellement te duper toi
avec ce genre de phrase
après tout ce temps ?
oh
non
non
non
que c'est décevant
rien ne te trompe - la légère odeur de sueur, le battement de son cœur légèrement visible contre sa carotide, son teint légèrement malade hanté ; tu connais ça trop bien, impossible que ça ne te saute pas aux yeux
et il doit surement savoir que tu lis
en lui
comme un livre ouvert
avec tes pupilles qui le transpercent
mais tu ne dis rien ;
ça ne vous avancera à rien
tu te contentes d'une tape sur l'épaule en rentrant, tes manières et ton hypocrisie restant sur la pas de la porte. moi ? répondre à un message ? allons bon. tu te fous un peu de lui, oui. tu te laisses tomber allègrement sur le canapé, t'étirant de tout ton long. putain travailler le vendredi ; celui qui a eu cette idée devrait brûler en enfer. parce qu'au fond tu es un énorme flemmard et tu voudrais pouvoir hiberner tout l'hiver durant. tu rêves de beaucoup de choses, actuellement
manger
boire
une douche aussi
dormir
un peu de contact
pour refaire le plein
de l'humour noir comme tu l'aimes
à foison
et une gueule de bois demain matin
ça traverse ton regard
tout à la fois
une explosion
un éclat
alors que tu ne détaches pas tes prunelles de ton ami
balançant ton image d'agneau à la poubelle avec lui
vendredi
tout est permis ;
Ven 5 Aoû - 18:20
Fenrir
27
34
04/08/2016
24
inconnu
force herculéenne
eldorado
REST IN PEACE — Te voilà Fenrir ; toujours le même ; toujours fidèle à ce que tu es. Tu rentres tranquillement dans l'antre de Cheshire, te jetant dans la gueule du loup sans aucune inquiétude, sans l'ombre d'un remords et tu te vautres sur son canapé, avec la délicatesse d'un ours dans un magasin de porcelaine. Il te regarde avec ses grands yeux noirs Cheshire, suivant ta silhouette, imprimants dans son esprit ton intonation, tes formes, ta façon d'être.
Fascination étrange
Presque inquiétante
Intriguante


Sans dire un mot et en écoutant les tiens, s'abreuvant de tes paroles comme il consommait des cigarettes, le jeune homme se laissa tombé sur un des fauteuils vu que tu venais de lui subtiliser sa place fétiche ; t'avais décidément envie de le faire chier aujourd'hui, hein Fenrir ? Une sucette à cancer vient se nicher aux coins des lèvres de Cheshire, alors qu'il t'envoie son paquet de clope à la tronche pendant que tu te plains encore d'avoir dû bosser un vendredi. Ainsi va la vie Fenrir, tout ne te fera pas plaisir, vivre pour avoir de l'argent, ou avoir de l'argent pour vivre ? La différence est bien ancrée dans l'esprit du fantôme ; mais il sait mieux que personne ton amour incontesté pour les chiffres et le biffe. Il soupir, entremêlant ses doigts dans son souffle, se mélangeant au brouillard avant de rétorquer sur son ton blasé, celui que tu connais bien Fenrir. « Deviens patron d'ton affaire, comme moi ; et t'auras pas c'genre d'emmerdes. » Pouvoir bosser quand on le veut, choisir son rythme de vie ; c'était là tout ce qu'avait désiré Cheshire, et ce, depuis son adolescence. Il se redresse avec nonchalance, se grattant l'arrière de la nuque, quittant ta silhouette de son regard inquisiteur, t'as l'air crevé Fenrir, t'en à même pas idée, mais Cheshire le ressent, le comprend et sait très bien comment te requinquer. C'est dans un nouveau silence de plomb qu'il se dirige vers la cuisine et plus particulièrement vers le frigidaire, attrapant son pack de bière, des verres et une bouteille de jack daniels au cas où toi, son acolyte, voudrait grimper au plafond plus vite que prévu. Déposant tout ça sur la table du salon, juste à côté du canapé et du fauteuil, il se laisse de nouveau tomber dans un bruit lourd, les yeux un peu trop collés ; la fatigue l'avait complètement gagné lui aussi.

« Tu sais que t'es chez toi ici ; mais putain envoi moi un message quand tu t'ramènes, j'étais bien dans les bras d'Morphée là. » Ce n'était pas un reproche, Cheshire ne pouvait pas vraiment t'en faire Fenrir, parce que t'es sans doute le seul « ami » qu'il a dans la vie ; le seul à qui il peut dire c'qui lui passe par la tête sans aucune honte ; pas de tabou entre vous, pas de honte, ni de gêne ; ce n'est pas votre genre de vous prendre la tête pour des futilités pareille. Les pieds sont posés sur la table, une bière est dégoupillée et c'est après une grosse gorgée qu'il te lâche encore une fois sans pression, sans prise de tête. « Et crois moi que Morphée est plutôt bon en négociation pour t'faire pioncer pour l'éternité. » Dormir. C'est un concept que Cheshire ne connaît plus vraiment, trop occupé à s'détruire lamentablement et à confectionner des plans pour les Karma que les insomnies sont beaucoup plus fréquentes contrairement aux phases de repos ; puis surtout, il y a les nuits de cauchemars ; celle qu'il essaye de fuir par tous les moyens possibles ; comme il essaye vainement de fuir les relations humaines et les émotions... Mais il y arrive Cheshire, parce qu'il n'a pas le choix ; mais tu te frayes un chemin, lentement, mais sûrement Fenrir, et crois le ou pas, mais il te déteste pour ça Cheshire.

« Enfin bref, à la tienne bro'. Qu'est-ce que tu racontes à part ça ? La journée a été fructueuse ? » Et il se frotte les doigts à l'énonciation de sa dernière question, parce qu'il sait, il sait mieux que quiconque ton amour pour le cash, pour l'odeur des billets ; c'est un concept qu'il comprend Cheshire, sans trop comprendre en vrai ; et il accepte cette part de toi, comme t'accepte la part de lui qui reste un mystère pour toi.
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Mer 17 Aoû - 17:34
Cheshire
87
118
03/08/2016
23 ans
transformation en fumée
karma
welcome insanity
goodbye reality
feat. chester ;
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tu sens tes muscles se relâcher comme un mécanisme qui déraille après une utilisation trop longue - un soupire sort du fond de ta gorge ((soulagement)) si jouer la comédie t'amuses - pis, te rend euphorique - tu apprécies toujours à sa juste valeur les moments où tu détends la pression tu pourrais ((presque)) voir de la fumée sortir des jointures de ton corps ; pourtant tu te contentes de passer une main lasse sur ton visage, rabattant tes cheveux en bordel un peu en arrière pour mieux bâiller à ta convenance. tu regardes ((ou admires, tu ne sais trop)) le spectacle que t'offre le chat, admirant la contorsion de la fumée dans l'air alors que ses mots te font sourire je l'ai été, figure toi. j'ai préféré changer de rôle. pas que ça te déplaise - oh non, tout gérer c'était parfait ; mais tu ne pouvais pas avoir le beurre et l'argent du beurre - maintenant si ((les informations et le flouze)) si c'est pas beau, ça. tu sors du paquet qu'il t'a lancé une des douces meurtrières que tu coinces entre tes lèvres, sortant un briquet de ta poche pour foutre le feu aux poudres que tu aspires dans un véritable moment de satisfaction - soufflant ta première taffe que tu savoures vers le plafond ; jamais n'as-tu autant apprécié ces blocs de nicotine qu'après une dure journée de travail. il se relève et disparaît un instant de ton regard qui vagabonde sur le plafond pour mieux le voir revenir avec votre potence nocturne dans laquelle vous allez prendre votre pied sans aucun doute. sa silhouette de pacha se dépose dans un bruit sourd sur le canapé et tu l'observes faire - aussi fendu que toi ; ça te fait sourire, encore, toujours, parce que vous êtes toujours sur une parfaite synchro - et ça te file des frissons. tu l'écoutes en ricanant, mimant ses pieds sur la table et la bouteille entre ses mains, savourant tant l'alcool que le mélange des goûts toxiques sur tes papilles. tu préfères morphée à ton merveilleux, fantastique et incomparable bro' ? oh, tu m'en brises le cœur cheshire ! quel coeur, cheshire ? comme si un quelconque muscle battait sous ta cage thoracique - non, il n'y a que du sang à n'en point douter, on s'est loupé à ta création ; tu reprends un souffle de cigarette que tu te fais un malin plaisir de souffler sur ses traits métisses, au loin. mais tu peux comprendre, quelque part. dormir. oh quel concept incongru que dormir - il t'échappe complètement depuis des années, ne fait plus trop parti intégrante de ta vie trop chargée même si parfois tu
fermes les yeux
pour mieux revoir des fantômes
d'antan
qui ne partent jamais vraiment
mais dormir oh non, ça ne t'est pas arrivé depuis si si si si longtemps. mais ça ne te manque pas plus que ça, à toi. l'habitude, tu supposes - quand bien même pourrais-tu dire que le temps c'est de l'argent, et qu'en dormant tu en perds une montagne c'est surtout que tu ne te souviens pas vraiment d'avoir déjà eu une réelle nuit de sommeil - toujours aux aguets, c'est tes instincts qui veulent ça ; une simple léthargie qui repose ton corps mais prêt à sauter à la gorge du premier venu qui tente quoi que ça soit. tu laisses ton bras dépasser de l'accoudoir alors que tu étires la courbure de ton dos dans un craquement sonore. son geste remet un sourire sur tes babines alors que tes iris éteintes s'enflamment plus vite que la braise à nouveau. toujours. tu sembles plus ou moins satisfait, reprenant une lampée d'alcool avant de te souvenir - riant un client m'a filé son numéro. jusque là, rien de surprenant, ça arrive bien trop souvent il l'a écrit sur son verre avec le rouge à lèvre de sa donzelle. ça, part contre, on te l'avait pas encore fait. tu apposes le bâton de la mort à tes lèvres mouillées, souriant avec une pointe d'amusement un vrai merdier à nettoyer, quelle perte de temps. surtout pour de telles futilités. tu ne comprends pas, non, fenrir, l'intérêt de la populace pour les corps et encore moins le tien - tu te sais loin d'une quelconque laideur mais tu ne comprends pas ce désir immuable de l'homme pour les relations ; ça le mène à sa perte et l'acte en lui-même oh dieu que tu trouves ça emmerdant. ton regard est aussi blasée que l'intonation du karma alors que tu te vautres un peu plus dans la tanière moelleuse du canapé. et toi ? quelque chose de distrayant ? toujours pas d'alice dont tu te serais épris ? banalités, ça fait du bien, un peu, peut-être, même si tu te refuses de l'avouer.
Ven 19 Aoû - 11:20
Fenrir
27
34
04/08/2016
24
inconnu
force herculéenne
eldorado
NO HOLDING BACK ( WHEN YOU'RE ) WITH ME ( D A N G E R )
music ; Bingo. Tu te livres un peu plus que d'habitude Fenrir ; toi qui, comme Cheshire, parles rarement du passé ; voilà que tu lui donnes quelques informations sur ce dernier... T'es la première personne qu'il rencontre qu'il a envie de découvrir d'lui-même et pas en trifouillant dans des dossiers virtuels ; mais voilà, il ne va pas t'mentir, pas à toi Fenrir. Oui, Cheshire a fouiné, mais tu dois bien te douter qu'il n'a pas vraiment trouvé grand chose et ça l'rend dingue, intérieurement, ça l'fout en l'air ; parce que t'es comme lui, un fantôme ; mais pas pour les mêmes raisons et c'est sans doute ça l'pire dans cette histoire qui vous lie. Vous êtes trop similaire, beaucoup trop proche aussi et ce n'est pas sain, pas pour lui, pas pour toi. Te voir t'écrouler sur son canapé, ça l'enchante et c'est dans c'genre de sentiment qu'il ne fait pas d'habitude qu'il s'met à cogiter Cheshire ; depuis quand laisse-t-il les gens l'approcher d'trop prêt ? Et si tu lui brûlais un jour les ailes Fenrir ? Et si Cheshire te dévorait tout entier ? Vous ne l'aviez même pas envisagé et c'est peut-être pour éviter cela que vous ne faisiez pas référence au passé ; parce qu'il est très bien où il est, parce qu'il y a des merdes qu'il vaut mieux ne pas remuer... Et il ne s'fait pas d'illusions, ce qui vaut pour lui, vaut aussi pour toi.

Tes remarques sur Morphée lui passent au-dessus, tout comme la remarque de Cheshire concernant ton message manquant lui passe au-dessus, c'est de bonne guerre, c'est ainsi que vous aviez constatés vos similitudes, un caractère presque trop semblable, aimant les faux-semblants, jouant l'un comme l'autre la carte de l'hypocrisie quotidienne. Y'a une sorte de bromance qui s'est installé ; c'est ça la vérité et c'est ça qui l'fait flipper, parce qu'il ne veut pas d'famille Cheshire et techniquement, il ne voulait pas d'amis non plus. Tu parles, tu fais que ça d'parler, t'es doué pour ça Fenrir, beaucoup plus que le brouillard présent dans la même pièce que toi, qui s'évapores au fur et à mesure que tes sentences franchissent tes lippes. Tu racontes ta journée Fenrir et Cheshire, il ne peut pas s'empêcher d'imprimer tout ce que tu lui dis dans sa mémoire, avec tes intonations, tes regards qui volent à travers la pièce et cette façon bien singulière que t'as d'fumé ta cigarette. Il ne sait pas pourquoi il t'observe autant le Jack, il en sait rien, mais c'est c'que son cœur lui dictait, ou bien sa tête ; avec toi bizarrement, la tête et le cœur vont ensemble ; ce qui est déjà paradoxal.

Un client qui te drague et tu trouves cela étrange ? Allons bon, manquait plus que ça. Cheshire ne peut s'empêcher d'se balancer en arrière dans son fauteuil, assis en tailleur, une nouvelle cigarette venant trouvé le bord de ses lèvres qu'il ne tarda pas à allumer dès que tu énonça l'idée qu'une « Alice » ai pu franchir ses barrières. Belle connerie que tu viens de faire Fenrir.
On ne parle pas « d'Alice »
Parce qu'elle n'existe plus
Parce qu'elle a tout bonnement
Disparue


Mais comment peux-tu le savoir dans le fond ? Ce n'est pas comme s'il se confiait vraiment, pas comme s'il parlait vachement ; toujours ce besoin d'faire planer le mystère, de garder tout ce qui le travaille à l'intérieur de ses entrailles et non pas en dehors. Ce qui le concerne ne regarde que lui, contrairement aux gens, Cheshire n'est pas bon pour extérioriser, ni même pour raconter ; pour lui, il faut le « vivre ». La fumée de sa cigarette se mélange à la tienne alors qu'il s'approche de sa nouvelle hauteur, te toisant un peu ; son sourire narquois est de nouveau là, mais le regard semble un peu plus éteint qu'à l'accoutumer. « Tu rends le plus hétéro des hommes en un pd refoulé et ça t'étonne ? Regarde-toi, t'es loin d'être laid à contempler. » Il aurait pu accentuer sa dernière phrase d'une caresse sur ton visage pour t'faire cogiter, mais ce n'était clairement pas son genre et il n'était pas question qu'il te touche ; parce que c'est pas comme ça entre vous, loin de là, y'a un semblant de barrière, une frontière ; vous étiez malgré tout dans deux mondes totalement différents. « Cheshire n'a jamais été épris d'Alice, tout ce qu'il veut d'elle, c'est qu'elle se perde dans le pays des merveilles. » Et c'est pour ça qu'il avait choisi ce blase « Cheshire » ; pour ce pseudo qu'il avait renié son ancienne identité, qui était déjà, un autre pseudonyme. C'est un fantôme, une ombre parmi les ombres de ce monde. « Je chercherais jamais une Alice, c'est elle qui viendrait me trouver, qui se perdrait dans mon antre, attendant impatiemment d'se faire bouffer. » Et il claque ses dents à sa dernière remarque, approchant son visage du tien, attrapant ton menton de ses doigts et lâchant une nouvelle fois avec son sourire carnassier, comme prêt à te dévorer. « Le rôle t'intéresse ? J'suis sûr que tu ferais une parfaite Alice, Fen'. »

Mais il s'éloigne avant d'avoir ta réponse, attrape sa canette de bière avant d'se laisser retomber sur son fauteuil ; les jambes posées sur sa table basse en verre, des feuilles à rouler et sa marie-jeanne pour un joli calumet de la paix. Il n'ose même plus te regarder, pas parce qu'il regrettait ce qu'il venait d'te dire ; juste que... Cela pouvait clairement être mal interprété... La faute à l'alcool, la faute au fait qu'il soit à jeun ; toujours la faute à quelque chose.

bromance with fenrir // amour sur toi maggle.
TEMPLATE BY MINNIE OF SHINE

Ven 19 Aoû - 22:12
Cheshire
87
118
03/08/2016
23 ans
transformation en fumée
karma
welcome insanity
goodbye reality
feat. chester ;
code by yam
c'est toxique nocif terriblement j o u i s s i f une satisfaction profonde qui t'étreint à être simplement étendu sur ce coussin, le cœur battant au rythme de tes aspirations de nicotine - euphorie délirante qui te cajole. peut-être qu'une partie en toi en a besoin peut-être voudrais-tu que ça arrive plus souvent pour t'y conforter ou rendre ces doses de bien-être encore plus rare pour encore mieux t'y plaire - à croire que tu t'offres un léger masochisme pour mieux apprécier le peu de douceur de ces moments
douceur ?
le terme n'est peut-être pas bien adapté - il n'y a rien de tendre ici ce n'est pas un cocon d'amour juste une zone limitée où vous pouvez jeter vos affres et vos subterfuges sans pour autant ne pas baisser votre garde à zéro parce qu'il y a toujours ces coups d'oeil oui ces sourires en coin parfois qui disent que vous êtes à l'affût que tout ce qui se dit et se fait est gravé à jamais dans votre occipital
mais c'est mieux comme ça
parce que tu ne sais faire dans le mielleux que pour les faux-semblants oh tu es si bon à ça tu en es si loin et pourtant ça semble si vrai mais lui qui te semble si proche
parfois
s'émiette un peu là où tu penses entrevoir une lueur d'affection dans ses yeux ; à ton égard ou pour quelqu'un d'autre, cela importe peu - tu le sens humain vivant et tellement différent - ça t'amuse et t'indiffère en même temps oh ches'
tu le rends encore plus paradoxale
il s'approche de toi, mêlant vos effluves dans un souffle et il n'y sur tes lèvres aucun sourire juste ton regard qui le transperce attentivement énumérant au compte goutte ses actes sa proximité
un rire tue au fond de la gorge
et il y a cette distance entre vous ((immuable)) et si réelle malgré les mots qui s'entrechoquent sur l'ambiguïté. tu écoutes sa tirade - sa voix qui se fond dans tes oreilles et tu sens en toi un réflexe primitif sonner quand il se saisit de ta jolie gueule, claque ses dents à ton nez et t'offre le purgatoire qui te mènerait à ta perte oh ches'
ne lui propose pas de jouer
tu ne ferais que perdre
si tu savais.
il s'enlève s'éloigne se disperse un peu sur son fauteuil dans le silence et les regrets que tu sens flotter dans l'air et ça
t'amuse
te rend hilare oui
alors que tu dévoiles tes crocs, carnassier
il a fait un faux pas et si tu étais gentil tu ne l'enfoncerais pas - mais tu n'es pas quelqu'un de bien fenrir, t'as le mal dans la peau et ça se voit dans tes yeux un peu malsains qui en deviennent si beaux oh fen l'enfer sur terre c'est toi ok, bouffe moi alors s'il y arrive s'il te divertit s'il est assez bon pour ça - tu abaisses brutalement la barrière entre vous ((l'ambiguïté)) sur le bout de tes lèvres et tu en joues ça se voit même si tu n't'engages à rien derrière. mais entre nous, je ne sais pas qui de nous deux risque le plus dans ce genre de jeu, cheshire tu éteins ta cigarette, reprend une bière que tu entames sans plus d'attente et tu te lèches les lèvres, te relevant pour t'asseoir sur l'accoudoir de son fauteuil - tu t'autorises en toute impunité de lui prendre de quoi te rouler un petit rouleau de joie sous ses yeux si sous la gueule d'ange d'alice se cache le grand méchant loup, je ne donne pas cher de ta peau tu laisses un rire racler le fond de ta gorge, railleur - provocant ((plus que jamais)) parce que tu avoues aimer l'irriter un peu
sinon
ça ne serait pas drôle ;
Sam 5 Nov - 16:11
Fenrir
27
34
04/08/2016
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inconnu
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